Economie politique



Note de lecture

L’objectif de l’ouvrage est de montrer que le projet d’émanciper le travail est réalisable, c’est-à-dire qu’il est possible « d’exproprier ceux qui nous imposent leur pratique de travail, si désastreuse, (..) de sortir du statut de victime, de nous poser en candidats à la succession de la bourgeoisie dans la maîtrise de l’économie » . La voie proposée pour réaliser ce projet est nouvelle et inattendue : il nous faut remettre en avant les victoires de la classe ouvrière en matière de Sécurité sociale, de statut de la fonction publique, de la qualification dans les conventions collectives, « ces institutions que les réformateurs ont entrepris de détricoter depuis trente ans ». Il nous faut nous organiser pour construire la classe du salariat, « non pas défendre les institutions du salaire – ce qui est le début de la défaite, mais pour les généraliser dans le salaire à vie.



Note de lecture

Au carrefour de la philosophie, de la psychologie, des neurosciences, de l’économie, de l’écologie, ce livre est le résultat d’un travail de recherche de cinq ans qui a amené Mathieu Ricard à rencontrer et à dialoguer avec de nombreux penseurs et chercheurs dont les conclusions et parfois les travaux sont présentés dans son ouvrage. Ce travail de recherche multidisciplinaire et mené en coopération avec de nombreux chercheurs montre que le développement de l’altruisme est le comportement à promouvoir et à privilégier pour essayer de répondre au plus grand défi de notre époque qui consiste à concilier les impératifs de l’économie, de la recherche du bonheur et du respect de l’environnement . « Pour que les changent vraiment, il faut oser l’altruisme ». Il démontre point par point que l’altruisme n’est ni une utopie, ni un vœux pieux, mais une nécessité, voire une urgence.



Article publié

Les approches critiques du modèle de l’homo économicus qu’elles soient le fait d’économistes, de psychologues, de sociologues, de philosophes, ne sont pas nouvelles, bien que ce modèle soit celui qui continue à structurer la pensée économique dominante et à fonder de nombreuses décisions et politiques économiques. Mais la nouveauté aujourd’hui est l’éclairage apporté par des développements scientifiques récents - dans les domaines notamment des neurosciences, de la biologie, de la psychologie expérimentale - qui remettent en cause ce modèle. En effet différents résultats de recherches scientifiques tendent à montrer que notre vraie nature serait non pas la poursuite égoïste de notre seul intérêt, mais, au contraire, nous nous serions construits corporellement et mentalement - tout au long de notre longue évolution biologique - pour vivre des relations d’empathie, d’altruisme, de compassion. C’est sur la base de ces nouvelles connaissances scientifiques que notamment Matthieu Ricard, moine bouddhiste a construit son ouvrage « Plaidoyer pour l’altruisme» et que l’économiste américain Jeremy Rifkin a tenté de faire l’histoire de l’évolution de « l’homo empathicus », dans son ouvrage « Une nouvelle conscience pour un monde en crise, Vers une civilisation de l’empathie » .



Note de lecture

L’auteur se propose d’expliquer la crise financière et économique notamment dans la zone euro et qui a ses origines dans le krach financier de 2007 (le crédit subprime ou marché hypothécaire nord-américain des « ménages pauvres ») Le livre tente de répondre à trois questions : • Comment en sommes-nous arrivés là ? « La crise européenne n’est pas d’abord, une crise des finances publiques, mais une crise de la finance dérégulée » p.13 • Comment nous sortir de l’impasse ? Partant du constat que la contrainte énergétique compromet largement toute croissance tirée par l’augmentation de la consommation d’énergies fossiles : augmentation du déficit commercial, inflation (ce n’est plus la boucle prix-salaire mais le prix de l’énergie qui est le moteur de l’inflation) la voie de sortie est la mise en œuvre d’un programme de transition écologique. • Comment financer la transition écologique ? Une croissance verte tirée par des investissements privées est insuffisante, il faut une impulsion politique forte par-delà la logique financière de court terme.



Note de lecture

Objectif du livre : Montrer que les intérêts financiers ont pris le pas sur l’intérêt général et que de nouvelles mesures de régulation sont nécessaires pour remettre la finance au service de la société.

« L’ambition de ce livre (de 130 pages) est de fournir quelques clés au citoyen désirant comprendre les enjeux du débat sur la réglementation financière et d’éviter que ce dernier soit capturé par une petite minorité à l’exclusion du plus grand nombre » Contrairement aux idées reçues, le débat sur la finance, bien que parfois technique, « reste compréhensible par une personne intéressée, même si son parcours personnel ne l’a jamais exposé au monde de la finance ».



Note de lecture

De millions de petites révolutions sont engagées dans le monde, par des hommes et des femmes  de milieux sociaux très variés et  qui inventent des solutions que ni les gouvernements ni le secteur privé n’ont su mettre en en place et qui répondent à la plupart des maux de la planète. Des millions d’autres décident de vivre autrement; ils réinventent l’habitat, la démocratie locale ou l’usage de l’argent.



Note de lecture

Livre de Tomas Sedlacek

La science économique n’est pas une science positive,  qui décrirait le monde comme il est, la science économique n’est pas neutre à l’égard des valeurs. Plus globalement l’objectif du livre est de montrer que notre compréhension de l’économie dépend de notre vision du monde, de nos croyances, de nos cultures.



Note de lecture

Livre de Paul Krugman (2013)

L’auteur s’inspirant de Keynes conseille pour lutter contre le chômage d’augmenter les dépenses publiques.L’une des idées centrales du livre, c’est que dans une économie profondément déprimée, quand les taux d’intérêt susceptibles d’être contrôlés par les autorités monétaires sont proches de zéro, il faut que l’Etat dépense davantage, pas moins



Note de lecture

Livre de Dominique Méda (2013)

Etudier la genèse de notre croyance dans la croissance. Essayer de comprendre les multiples rôles que la croissance a joué dans la structuration et le fonctionnement de nos sociétés. 



Note de lecture

Livre d'Yves Citton (2012)

Ce livre traite de l’insoutenabilité de notre mode de vie, de notre mode de développement économique. La prise de conscience  de l’impasse dans lequel nous enferme notre mode de développement est plus ou moins partagée, elle est souvent confuse et trop souvent ambiguë 

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