vision du monde



Note de lecture

 

Dans son ouvrage Marylin Maeso revisite le roman La Peste de Camus pour saisir, à la racine, les rouages de la déshumanisation. L’objectif de son essai est de prendre acte des insuffisances de l’appréhension de l’inhumain dans les cas extrêmes et de montrer que « l’inhumain s’enracine dans ce qu’il y a de plus humain, c’est à même l’expérience quotidienne qu’il faut tâcher de le déceler ». En s’affranchissant « d’un carcan mémoriel sédimenté en stéréotypes comme celui du sensationnel qui nous aveugle, elle nous invite « à rééduquer notre perception pour la sensibiliser aux petites compromissions, inflexions et résignations qui irriguent nos échanges et nos interactions, qu’on croit anodines et qui pourtant s’agglomèrent en silence pour préparer insidieusement un terreau favorable au pire ».



Note de lecture

 

La pensée de Spinoza constitue une véritable révolution politique, religieuse, anthropologique, psychologique et morale. En prenant la raison pour seul critère de la vérité, il se place d’emblée dans l’universel et l’intemporel, car elle est la même pour tous les hommes de tous les temps. Il bâtit une philosophie globale qui ne fait plus la séparation entre le créateur et la création, le spirituel et le matériel mais qui appréhende dans un même mouvement l’homme et la nature, l’esprit et le corps, la métaphysique et l’éthique.



Note de lecture

Livre de Séverine Kodjo-Grandvaux 

Cet essai appelle à porter sur la Nature un regard nouveau, radicalement différent à celui qui a permis à la modernité occidentale de piller une large part de la planète. Nous ne sommes pas dans l’univers, nous sommes l’univers. Une nouvelle manière d’être au monde en vibrant avec le tout-vivant, pas seulement en harmonie avec le cosmos, mais surtout en éveil, à l’écoute, et transformer l’écologie en une échologie, c’est à dire une éthique et une poétique de la résonance (4ème de couverture )



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Dans l’histoire de l’évolution, la coopération et notamment la symbiose microbienne a été une source infinie d’innovations. Dans chacune des espèces, les groupes les plus coopératifs sont ceux qui survivent le mieux. La croissance des inégalités est la principale cause de l’effondrement de la cohésion d’un groupe. Les différents processus de coopération au sein du monde vivant interrogent la théorie de l’évolution mais aussi la science économique qui mettent en avant la compétition comme force dominante. Ces processus nous obligent à changer notre vision du monde et de la place de l’être humain dans le monde, héritée des Lumières et de la modernité. Face aux enjeux de la transition écologique, nous avons maintenant à notre disposition les dynamiques et les concepts pour repenser la science économique.

 



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La conscience morale serait apparue au moment où les hommes durent faire société et fonder des Etats. Cette phase de transition vers la société, à l’issue de laquelle les hommes sauvages durent tout à coup renoncer à leurs instincts est décrites par Nietzsche comme un tournant décisif : privés de leurs anciens guides, leurs « instincts régulateurs, inconsciemment infaillibles, ils furent contraints de développer un nouvel organe : notre moi pensant, notre raison. L’homo sapiens était né.

Après deux mille ans d’hostilité au corps de la part de la philosophie platonicienne et des religions juives, catholique et protestante pour qui le corps n’était qu’un serviteur et une source de péché, Nietzsche fut le premier à nous appeler à revendiquer notre corps et notre origine animal



Note de lecture

Dans ce livre François Ruffin appelle à la constitution d’un « front populaire écologique », pour lui « l’écologie c’est un conflit de classe et non un consensus ».

« On ne peut plus lutter simplement pour faire glisser le curseur, un peu plus vers le travail, un peu moins vers le capital. Il faut reposer la question du progrès, du bonheur de la réussite » d’où le titre de son livre. Finies, la concurrence, la croissance, la mondialisation. Nous devons imposer un autre récit commun. Dans les pays développés, la croissance ne fait plus le bonheur. « Il faut chercher ailleurs, dans les liens, désormais plus que dans les biens.

« Mon livre n’estpas un programme, on y trouve peu de mesures concrètes, il fixe plutôt un horizon : consommer moins, répartir mieux, la décence commune »



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Face aux défi s écologiques, sociaux et économiques engendrés par notre mode de développement, il est vital de changer notre manière d’être au monde. Plusieurs visions de l’individualisme s’entrechoquent. Retour sur une notion philosophique polysémique.

https://www.revue-projet.com/



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Résumé

L’aspect positif de la pandémie est d’avoir révélé au grand jour la fragilité de nos sociétés. La question de la liberté de l’individu s’est alors posée dans nos sociétés modernes, bâties depuis le XVIIe siècle, sur la nécessaire croissance économique et l’expansion d’une forme de capitalisme qui ressemble de plus en plus à une fuite en avant.



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Interview avec Dominique Bourg, professeur de philosophie, spécialistes des questions environementales

 



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Les discours économiques, les slogans publicitaires tentent de nous enfermer de plus en plus dans le comportement de l’homo économicus . L’émergence actuelle d’un nouveau monde révèle une autre représentation de la place de l’homme dans le monde,  l’homo empathicus. Certaines pratiques culturelles peuvent aider à ressentir le bien-vivre avec l’énergie de l’empathie et à changer ainsi notre vision du monde.

Ci-joint la présentation en power point de la conférence que j'ai animée, avec Liliane Perrin et Florence Barthe, dans le cadre du "Forum international pour le bien vivre" , Grenoble les 6-7-8 juin 2018

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